Ue ascension qui ne manque pas de piquants
Mercredi 9 mai
Ambuqui - Ibarra – 51 km
Départ dans la facilité finalement contrairement aux prévisions d’hier. Cinq kilomètres sans pédaler, j’aime !
D’une quarantaine de km prévus, je passe à cinquante entre les pompiers de la ville de Ibarra et ceux de la laguna Yahuarcocha qui m’accueillent au bord de l’eau, avec toute la gentillesse des Equatoriens qui n’ont rien à envier à leurs voisins les Colombiens. J’apprends par ailleurs qu’ils sont en charge du « dressage » des chiens de recherche dans les zones de séismes fréquents ici en Amérique du sud. Grande fierté pour ce groupe de « Bomberos » qui prennent à cœur leur travail particulier.
Avant l’accueil chaleureux reçu au pied du volcan Imbabura, au bord de ce lac très touristique, j’ai pratiquement passé la journée entre deux haies de cannes à sucre, à travers deux vallées arrosées par deux rios, le Chota puis l’Ambi qui nourrissent des hectares de cette précieuse culture de la région. Impressionnant !
Les quinze derniers kilomètres ne se sont pas laissé vaincre facilement et l’arrivée sur Ibarra, remarquable ville coloniale, s’est faite longtemps attendre tant les nuages de carbone échappés des camions m’incommodaient parfois sérieusement.
La montée vers Ibarra comme sur un billard !
Ce soir, je ne verrai pas le volcan Imbabura pourtant tout proche car, comme son voisin le Cotacachi, il a la tête dans les nuages.
Je découvre Ibarra et son volcan Imbabura
Qu’à cela ne tienne, je passerai les quelques heures qui me séparent de la nuit à débusquer la faune et la flore du bord de lac. La journée s’achèvera sur un coucher d’oiseaux blancs et le reflet des lumières sur l’eau du lac devenu paisible.
6h du matin, le volcan Imbabura se dévoilera un peu