Premiers tours de roues en Equateur

Publié le par JANODOU

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Lundi 7 mai

Ipiales – San Gabriel – 53 km

 

Je laisse à regret derrière moi la Colombie et ses montagnes vertes de ses bananiers et caféiers, ses versants escarpés, ses deux boissons nationales que sont le « tinto » (café sucré) et le jus de fruits à tomber par terre, et surtout je laisse à regret sa population superbe et généreuse.

Je garde de ce deuxième pays de mon périple des images imprégnées de couleurs et de saveurs, bien rangées dans un coin de ma mémoire pour mon diaporama des jours de grisaille.

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Une petite heure administrative aux deux services de migration de la frontière et je foule pour la première fois le sol équatorien. C’est tout de suite une autre montagne que je découvre qui, par son quadrillage de tous les verts de pâturage et de cultures de pommes de terre lui donne l’apparence d’un patchwork géant. Etonnant drapé de l’été en terre andine !

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Toujours à l’affut de l’insolite parfois caché (le vélo le permet), j’enferme dans ma boîte à images une église style espagnole puis une autre contemporaine, des enfants trainaillant pour rentrer de l’école, des papillons géants qui se sont posés sur le bord de la route, un jardin public dominé par un chevalier blanc et enfin des statues honorant le travail à Bolivar, petit village du nom du libérateur également honoré en Equateur, juste situé sur la latitude 0°15.

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Contraste saisissant !

 

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Etrange coincidence rencontrée ce lundi 7 mai :

"Maintenant plus que jamais, nous sommes aux côtés du Président"


Depuis déjà quelques kilomètres, je suis également à l’affut d’un gîte. J’essuie un refus d’un gardien de propriété qui me prie gentiment de continuer à chercher plus loin. Je poursuis alors ma quête. Pas celui-ci, ni celui-là, peut-être auprès de ce fermer que j’aperçois là-bas.

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« Auriez-vous un petit espace pour installer ma tente et y dormir une nuit. Je repars demain matin à la première heure ? lui demandè-je

D’où venez-vous ? De loin sans doute, me répond-il en scrutant le vélo. Entrez donc et installez-vous ! »

 

C’est en général la conversation qui précède l’accueil et les refus sont très rares. Viennent ensuite les échanges de politesse, puis les détails sur les raisons de mon passage devant chez eux, insistant parfois, pour finir de convaincre, sur la brièveté de mon campement. L’installation peut commencer sous l’œil curieux des petits mais aussi des grands.

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Belle famille : Elisabeth, Cecilia, Valentina, Mauricio et Andrea

Visiblement attiré par le vélo, mon hôte de ce soir donc accède à ma demande et m’invite à m’installer où je veux autour de la maison, à l’abri de son toit. Il sera ensuite ravi de ma présenter sa famille, de m’offrir eau et fruits, de me montrer son vélo de course et de m’inviter à assister à la traite de ses cinquante trois vaches.

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Juan, son épouse Carmen et le fiston

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La soirée se terminera autour de la table de dîner à discuter des familles respectives, de mon impression des pays déjà visités, souvent demandées d’ailleurs, et de leur pays natal avec toutes ses  particularités à découvrir.

 

C’est mon premier jour en Equateur, il fut humide et froid par la météo et déjà plein de chaleur par ses premiers habitants rencontrés.

Publié dans 3 - L'EQUATEUR

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F
<br /> Tu as participé à la traite des vaches? J'adore la photos avec les trois écoliers. Elle est bien prise. Les gens ont l'air autant acceuillants en Equateur ! <br />
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J
<br /> <br /> Oui et ce sera comme ça dans toute l'Amérique du sud me dit-on.<br /> <br /> <br /> Bises<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> salut mon frére que ses commentaires sur les passages des villes et villages que tu traverses sa population sonts joliements bien devoillés ont suit ton parcourt  avec ferveur dans<br /> l'attente de connaitre leur vie quotitienne et toi de remplir ta téte de belles images gros bisous de ta marraine  Arlette.<br />
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J
<br /> <br /> Merci soeurette de tes encouragements. Ma tête déborde de toutes ces images et c'est pour ça que je les mets en réserve sur ce blog.<br /> <br /> <br /> Grosses bises à toi<br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> Coucou toi!!!<br /> <br /> <br /> Les images sont toujours aussi belles et tes rencontres aussi riches!!!!!on te suit toujours!!!<br />
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J
<br /> <br /> Merci Geneviève mais ne va pas trop t'essouffler en me suivant. Bonjour à ton mari<br /> <br /> <br /> <br />
H
<br /> Salut Jean-Luc ! Je vois que tout va bien pour toi. Ton blog est toujours très intéressant. Suerte y animo ! Hervé G.<br />
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J
<br /> <br /> Gracias a tu Gautier y hasta pronto.<br /> <br /> <br /> Un abrazo<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Jean-Luc bonjour,<br /> <br /> <br /> Je lis toujours avec intéret tes reportages dignes d'un professionel. J'ai apprécié la photo d epoule et je sais que c'est difficile a faire tu sais les poules ca me connais et dieu sait qu'elles<br /> sont peureuse même pour se faire prendre en photo.<br /> <br /> <br /> En dehors de l'acceuil qu'on te réserve, je suis surpris par l'intéret pour l'art en général regarde ces beaux papillons précedemment il y avait eu Botéro...<br /> <br /> <br /> Bonne continuation<br /> <br /> <br /> Dominique et Marie-Jo   <br />
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J
<br /> <br /> Tu sais Dominique, je vais à là où il me semble intéressant d'aller, de chaque côté d'une route que je me suis fixée. Parfois, je dévie un peu comme par exemple hier, j'ai dormi dans un cratère<br /> de volcan transformé en lac superbe. C'est ça mon aventure !<br /> <br /> <br /> A bientôt Dom et bises à MJO<br /> <br /> <br /> <br />