Pourtant, que la montagne est belle !
Samedi 24 mars
Tabay – El Anis – 82 km
Journée difficile à cause d’une pluie capricieuse, d’un vent parfois violent de face mais surtout difficile par une circulation intense : nous sommes samedi. Les camions continuent de livrer, les autobus de transporter, les voitures de promener et les petites motos d’aller colporter d’un village à l’autre. Et au milieu de tout ça, un vélo d’aller du nord au sud du Vénézuéla.
A l'attention de ces "Grands" du monde que je trouve parfois bien "Petits"
La frontière colombienne n’est plus qu’à 200 km environ et je compte bien me nourrir encore de la gentillesse des habitants de ce pays. Encore ce matin des encouragements criés des automobiles, puis d’autres gens qui n’hésitent pas à m’arrêter et à lier conversation de mille questions puis poser pour la photo souvenir.
La première perle découverte dès les premiers tours de roue sera la capitale régionale Merida. Géométrique par ses rues, douce par son climat, animée par son marché, verte par sa place, religieuse par son église massive. Un passage apprécié dans mon périple.
L’autre bonne nouvelle viendra de la montagne qui dévoile toute sa beauté par ses couleurs improbables, par sa végétation allant des cannes à sucre jusqu’aux grands cactus et par son torrent boueux qui me suit depuis des dizaines de kilomètres. Dans cette vallée encaissée, un vent de face s’invite même, peut-être pour faire durer le film en technicolor.
Beau spectacle pour cette fin de semaine !