Les pyramides de Túcume
Dimanche 17 juin
Motupe – Chiclayo – 93 km
Cinquante cinq mètres inscrits sur mon altimètre, c’est la plus basse altitude où je me trouve en Amérique du Sud et, coïncidence étonnante, c’est précisément l’altitude de ma ville de Gouvieux. A quelques dix mille kilomètres de l’Oise, je suis au bord de l’Océan Pacifique pour la première fois et pour peu de temps en vérité, avant de reprendre de la hauteur dans la Cordillère Blanche dans quelques jours.
Une journée bien plate avec ici ou là une petite fête dominicale et plus de quatre vingt dix kilomètres sans relief.
Du haut de ces pyramides ...
Deux reproductions
La seule hauteur à dépasser la ligne d’horizon viendra à Túcume, avec ses vingt six pyramides maintenant bien prises par l’érosion et construites il y a plus de cinq siècles sur un territoire de cinq cent quarante hectares. Des découvertes importantes y ont été faites et ont fait de ce site, l’un des plus étudiés de cette région. Elles ont notamment révélé la vie préinca et inca sur trois époques : époque Lambayeque, époque Chimú et époque Inca étalées sur environ cinq siècles jusqu’aux Incas du XVIe siècle.
Des fragments retrouvés
Encore de l’émotion ressentie dans ce vaste territoire situé au bord du désert de Sechura, au nord de Chiclayo. Le musée situé dans le site montrera le réalisme en matière de construction et les richesses découvertes sur les lieux.
Quelques authentiques pièces d'argent offertes au musée
Précisément en matière de construction de ces pyramides, j’ai remarqué une bien étonnante similitude entre le matériau utilisé pour l’édification de ces pyramides et l’actuelle confection de grosses briques de terre et de paille qui sèchent au soleil et au vent, le long des routes, pour la construction des maisons.
Etonnante similitude des matériaux utilisés appelés "des adobes", cinq siècles plus tard
Nos ancêtres continueraient-ils de bâtir le présent ?